La journée d’étude aura lieu le jeudi 1er juin 2017 de 8h30 à 18h00 à la MSH-Paris-Nord (salles 408 et 409).
Adresse et accès :
20 avenue George Sand
93210 St-Denis la Plaine
RER B : « La Plaine-Stade de France »
Métro ligne 12 : « Front populaire »
Entrée gratuite – Réservation obligatoire (les pauses café et les repas sont offerts aux inscrit-e-s)
PROGRAMME
8h30-9h00 : Café de bienvenue
9h00-9h30 : Introduction
9h30-11h00 : Session 1 (les ateliers sont simultanés)
Atelier 1 : Politisation du corps souffrant et travail de légitimation des savoirs issus de l’expérience
Jean-Baptiste Pesquet, anthropologie, Ifpo-Beyrouth/GSRL/EPHE : Les récits de souffrance chez les réfugiés syriens au Liban : une anthropologie des relations entre islam et sécularisme
Marion Coville, sociologie et SIC, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : Voir et faire voir l’endométriose : mettre en récit et en image le corps et ses douleurs
Atelier 2 : Expression subjective et signification collective des séquelles corporelles de la maladie
Cinzia Greco, anthropologie, University of Manchester : Quête, combat ou négociation ? Raconter les marges d’action dans le cas de la reconstruction post-mastectomie
Cristina Cernat, psychologie, Université Paris Diderot : La mise en récit thérapeutique d’un corps en souffrance esthétique
11h00-11h30 : Pause
11h30- 13h30 : Session 2 (les ateliers sont simultanés)
Atelier 1 : Dépossession de soi et résistance du sujet. Quelles expressions ?
Alexandra Ortiz Caria, linguistique, EHESS : Se raconter pour expliquer ses oublis : une forme de résistance au diagnostic d’Alzheimer
Dominique Lossignol, médecine et éthique, Université libre de Bruxelles/Université de Mons : La demande d’euthanasie sous l’angle de l’éthique narrative
Valéria Milewski, biographe hospitalière, linguistique, laboratoire Modyco, Université Paris Nanterre : Se souvenir du passé. Expériences d’une biographe hospitalière
Atelier 2 : Mises en récit, rapports de pouvoir et narrations communautaires
Fanny Duysens, anthropologie, Université de Liège : De l’errance individuelle à la reconnaissance collective : récits de patients et de proches engagés dans des associations de maladies rares
Corinne Fortier, anthropologie et psychologie, chargée de recherche au CNRS, LAS (Collège-de-France) : Corps souffrants et mises en récit transidentitaires
Fabrice Olivet, association Auto Support des Usagers de Drogues (ASUD) : Pourquoi et comment le « nous » a remplacé le « je »
13h30-14h45 : Déjeuner
14h45-16h15 Session 3 (les ateliers sont simultanés)
Atelier 1 : Quand la mise en récit du corps souffrant interroge et est interrogée (par) sa médicalisation
Adrien Cascarino, psychologie, Université Paris Diderot : Les discours cliniques face aux automutilations : forcer la récitation, évacuer la représentation
Fatima Zohra Cherak, anthropologie, Université Aix-Marseille I/Université d’Oran : La construction du récit de la souffrance chez les possédés et les ensorcelés suivant la rouqya
Atelier 2 : Autopatographie et enjeux de reconnaissance des souffrances
Sophie Benard, philosophie, ENS/EHESS : Hervé Guibert, le sublime corps souffrant
Natacha Guiller, plasticienne, Master de recherche en art : Tiers-états du corps. Imaginer et concevoir une réparation : l’expression dessinée d’un corps d’écrits
16h15-16h30 : Pause
16h30-17h45 : Projection et discussion d’extraits du film Son propre visage en partage de Lucie Szechter, Université de Liège/École de Recherche Graphique et conclusion de la journée d’étude par Gilles Raveneau, LESC, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
17h45-18h30 : Verre de clôture